Le 19 octobre 2021, les élèves de la classe de 3f « marathon » du collège Hans Arp, ont rencontré les deux marraines de la course « la Strasbourgeoise », Anne-Louise et Bénédicte. Cette course est organisée tous les ans afin de récolter des fonds pour lutter contre le cancer du sein. Les élèves ont fait une interview des marraines.
Est-ce que l’on peut mourir du cancer du sein ?
Oui, il y a 12000 morts chaque année, des femmes et des hommes ! Et 60 000 nouveaux cas par an. Mais la plupart des personnes atteintes de ce cancer guérissent surtout si elles sont traitées tôt. Plus c’est pris tôt en charge, plus on a de chance de guérir. Voilà pourquoi la prévention est importante.
La maladie survient d’un sein ou des deux ?
Anne-Louise : Le cancer c’est une cellule qui se met à faire n’importe quoi. Et au lieu de réagir normalement, elle va commencer à contaminer d’autres cellules, qui vont faire aussi n’importe quoi. Et elles vont faire des espèces de boules que l’on appelle des tumeurs.
La Strasbourgeoise ne concerne que le cancer du sein ou également d’autres associations ?
Bénédicte : Ce n’est que dans le cadre d’Octobre Rose et du cancer du sein, mais tous les fonds qu’on peut lever pour la recherche contre le cancer servent à tous les cancers, et même à d’autres maladies. On va essayer de comprendre comment les cellules se multiplient.
Est-ce que vous avez des seins ?
Anne-Louise : Non, il m’en manque un parce qu’on m’a enlevé le sein où il y avait le cancer, où il y avait la tumeur. Pour l’instant, je n’ai pas encore fait le pas pour me refaire le sein.
Est-ce que les enfants attrapent le cancer du sein ?
Anne-Louise : Non. La plus jeune fille qui a eu le cancer avait 17 ans. Mais c’est très rare.
Est-ce qu’avec le cancer du sein on perd ses cheveux ?
Ce n’est pas le cancer qui va te faire perdre tes cheveux, ce sont les traitements, la chimiothérapie. La chimio, elle, elle va tout détruire en toi.